La soirée où tout a commencé...

Vous savez ce genre de soirs, que vous ne voulez pas vraiment sortir mais que toutes vos amies vous supplient... Ce genre de soirées qui semblent plus ou moins intéressantes et envers lesquelles vous n’avez aucune attente. C’est souvent ce genre de soirées qui s’avèrent les plus intéressantes et les plus enrichissantes. Après une de ces soirées, ma vie a pris une toute autre tournure et je m’apprêtais à vivre toute qu’une aventure, sans même le savoir.

Un de ces vendredis où je prenais ça plutôt relax avec mon amie Val à la maison, un verre de rosé à la main, Sarah me téléphone, me disant qu’elle allait dans un petit pub de la rive-sud accompagnée de quelques amis. Je réussis à convaincre Val que cela pourrait être intéressant et que de toute façon, nous ne resterions pas longtemps... On sait comment les « resterait pas longtemps » finissent... toujours en une longue soirée bien arrosée.... Et bien, c’est un peu cela qui est arrivé.

Val, un peu pompette, ne pouvait conduire pour se rendre à ce fameux pub. Nous avons pris ma voiture et avons rejoint Sarah. Une fois là-bas, tout le monde se présente et tout le monde fini par s’entremêler.

Val et moi commençons à parler à ce gars qui est un ami d’une amie à Sarah et qui est en vacances pour quelques temps au Québec. Il habite à Grande Prairie... Ouuuuf exotique comme ville, jamais entendu parler. Pour faire plus exotique, il faut le prononcer avec l’accent anglophone « Grand Prarie ».

Finalement, parle parle jase jase... La soirée tire à sa fin et j'invite le gars en question à une partie de hockey pour laquelle j’avais une paire de billets. Il me donne son numéro de téléphone et Val et moi quittons.

Val ne pouvait conduire pour aller au bar mais maintenant c’était mon tour de ne pouvoir conduire pour me rendre à la maison. Elle avait eu quelque temps pour prendre le dessus sur son taux d’alcoolémie donc, elle a pris le volant pour revenir.

Quelques jours s’écoulent et mes amies me harcellent pour que j’appelle le gars du pub. Une me dit que la loi du trois jours est arriérée et que je devrais le rappeler au plus vite. Nous nous sommes rencontrés un vendredi soir et j’ai attendu jusqu’au mardi midi pour le recontacter. À ce moment, je ne voyais aucun intérêt de le rappeler avant. Nous n’avions qu’une partie de hockey à aller la fin de semaine suivante. Pas de presse !

J’ai pris mon courage à deux mains et je lui ai donné un coup de fil. Heureusement, je tombe sur la boîte vocale, quelle chance mais, qu’est-ce que je suis supposée laisser comme message... « Salut c’est la fille du bar... »?? Bref, après m’être enfargée dans chacun de mes mots, mon message devait ressembler à « Allo David, c’est Caroline, l’amie de Sarah qui est l’amie de ton amie... Je voulais juste confirmer que ça t’adonnait toujours pour la partie de hockey vendredi alors tu pourras me rappeler quand tu auras une minute. »

J’étais dans le stationnement de la piscine où je travaille et Val travaillait cette journée là! Je cours le plus vite que je peux pour rejoindre la bâtisse et entrer dans le bureau des sauveteurs et lui dire « Val ! Je l’ai appelé! Mais je suis tombée sur la boîte vocale ! »

De retour à la maison et à mon étude... Et oui, parce que durant cette période, je suivais ma formation pour être massothérapeute et j’avais un examen sur les muscles du corps la semaine qui suivait alors... Étude obligatoire !

Je me replonge le nez dans mes livres et finalement je reçois un téléphone. Tellement énervée, je renverse mon chocolat chaud dans mon cahier en essayant de réponse, évidemment.

Nous avons parlé pendant environ 3 heures et demi de tout et de rien, de nos vies... de nous.

Nous avons raccroché et nous avons confirmé le tout pour le vendredi soir. Nous avons planifié de se recontacter le lendemain matin pour aller prendre un café le mercredi soir ou quelque chose comme ça...

Le mercredi soir arrive et nous sommes passés par le « second cup » pour se prendre un chocolat chaud. Comme le « second cup » près de chez moi est toujours rempli et qu’il n’y a jamais de places pour s’asseoir, nous décidons de prendre notre chocolat chaud et de prendre une marche. Nous sommes le 12 novembre 2008 et il fait plus ou moins froid dehors. Nous avons marché pendant 2 heures peut-être.

Nous terminons la soirée finalement chez mes parents. Nous avons parlé, uniquement parlé, jusqu’à minuit et quelque. Le temps pour lui de partir est arrivé alors deux becs sur les joues et à vendredi !

Il passera me prendre aux alentours de 18h pour nous rendre chez le copain de Val, où nous prendrons qu’une seule voiture pour nous rendre à la partie de hockey...



À suivre....